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![]() ![]() Allaiter des jumeaux Mamelons plats ou ombiliqués Allaitement après chirurgie esthétique du sein Cicatrices obstétricales et douleurs ostéomusculaires Mamelons douloureux sans lésion cutanée Prévention des douleurs et lésions du mamelon |
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Quel antalgique donner ?
Le médicament de première intention est le paracétamol A doses thérapeutiques, il a un minimum d'effets secondaires et n'est pas toxique pour l'enfant. Il agit rapidement : le pic sérique est atteint 30 minutes après la prise. Son efficacité dure de 4 à 6 heures. Il peut être pris indifféremment avant ou après la tétée. ![]()
Certains anti-inflammatoires non stéroïdiens sont compatibles avec l’allaitement L’ibuprofène et ses dérivés (Brufen®, Advil®, Nureflex®, Nurofen®) sont de loin les plus adaptés. Fortement liés aux protéines plasmatiques, leur passage lacté est très faible. Les conséquences pour l'enfant sont minimes voire nulles. Le diclofénac (Voltarène®) et le ketoprofène (Profenid®) peuvent être prescrits en prise occasionnelle sur 3 à 5 jours.
Les salicylés peuvent parfois être utilisés, à condition de respecter strictement la posologie recommandée Les salicylés ont un effet antalgique et anti-inflammatoire. Ils sont rarement utilisés en première intention car ils présentent deux risques : - risque hémorragique chez la mère ; - risque d’acidose métabolique chez l’enfant. La dose journalière est de 2 à 3 g par jour, répartie en 2 à 3 prises (1 g) espacées de au moins 8 heures. Cette posologie doit être étroitement respectée. La prescription doit être de courte durée ( 24 à 72 heures maximum) car la pharmacocinétique est non linéaire: ils peuvent s’accumuler dans le lait. Le pic sérique est atteint très vite: on conseillera donc à la mère de prendre le médicament juste après une tétée et non avant.
La morphine semble sans effets secondaires La morphine est probablement utilisable chez les mères allaitant compte tenu: - de la courte durée du traitement ; - de la dose souvent continue (pompe) sans pics sanguins ; - du très faible passage lacté (poids moléculaire important) ; - des faibles quantités de colostrum consommées à cette période ; - de la faible bio-disponibilité orale (peu d'absorption dans l'intestin du bébé) ; - aucun effet secondaire rapporté. Très utilisée dans le post-partum immédiat (césarienne,…), c'est donc une molécule dont les effets peuvent être considérés comme négligeables pour l’enfant allaité à cette période.
Les analgésiques locaux sont compatibles avec l'allaitement Du fait de leurs caractéristiques pharmaco-cinétiques, ils ne passent pas dans le lait. Les anesthésies et analgésies loco-régionales sont donc possibles sans restriction (péridurale, soins dentaires,…). Auteur : Dr Marie Thirion
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![]() Médicaments : points forts pour la pratique |
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