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Enjeux pour la santé des mères Danger des substituts du lait maternel ![]() |
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Enjeux pour la santé
des enfants
L’allaitement maternel exclusif jusqu’à 6 mois pourrait sauver la vie d’un million d’enfants par an Plus de 10 millions d’enfants de moins de 5 ans meurent chaque année dans le monde. Les spécialistes estiment qu’un taux de 90 % d’allaitement maternel exclusif jusqu’à 6 mois permettrait de diminuer ce chiffre de 13 %, c’est-à-dire de sauver 1,3 millions de vie par an. Cette estimation tient compte d’une éventuelle surmortalité due à la contamination du lait maternel par le VIH. A titre de comparaison, une couverture vaccinale de 99 % contre la rougeole permettrait une diminution du taux de mortalité infantile de 1 %.
Dans les pays en voie de développement, l’allaitement maternel diminue la mortalité par diarrhée et pneumonie
Dans les pays industrialisés, l’allaitement artificiel est associé à une morbidité accrue à court terme... Chez les enfants ne recevant pas de lait maternel, on constate une fréquence et/ou une gravité accrues de différentes affections :
- otites - méningites chez les prématurés - respiratoires, y compris bronchiolites - urinaires.
... Mais aussi à long terme De plus en plus d’études indiquent que les enfants qui ne sont pas ou peu allaités au sein ont un risque accru de diverses maladies chroniques, en particulier :
- d’allergie (atopie), - et de maladies cardiovasculaires.
Une pression artérielle plus basse chez les enfants nourris au lait humain Au Royaume-Uni, le suivi au long cours d’une cohorte de 926 enfants prématurés ayant participé à 2 études randomisées a montré qu’entre 13 et 16 ans les adolescents qui avaient été nourris avec le lait du lactarium et/ou de leur mère présentaient une pression artérielle moyenne inférieure à celle des sujets alimentés par des substituts pour prématurés (81,9 mmHg contre 86,1 mmHg). Cette pression sanguine plus basse constitue un facteur de protection contre les maladies cardiovasculaires.
La protection conférée par l’allaitement maternel est dose-dépendante Plusieurs travaux montrent une morbidité plus élevée chez les nourrissons qui ne sont pas allaités au sein ou le sont peu de temps, comparativement aux enfants bénéficiant d’un allaitement maternel prolongé. A titre d’exemple, une étude allemande menée chez 13 345 enfants âgés de 5 à 6 ans a montré la relation dose-dépendante entre allaitement au sein et risque d’obésité. La prévalence de l’obésité était en effet de :
- 3,8 % chez les enfants ayant bénéficié d’un allaitement maternel exclusif pendant 2 mois ; - 2,3 % en cas d’allaitement maternel exclusif pendant 3 à 5 mois ; - et 1,7 % en cas d’allaitement maternel exclusif pendant 6 à 12 mois. Auteur : Gisèle Laviolle
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![]() Allaitement au cours du temps |
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