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Dormir ou non avec son bébé
?
Il convient de définir tout d'abord le niveau de proximité du bébé avec ses parents
Dans les débuts d'un allaitement le bébé est sûrement bien dans la chambre de ses parents Un nouveau-né se réveillant plusieurs fois par nuit, il est logique de le garder près de soi pour pouvoir le prendre et l'allaiter. Si la mère n'a pas à se lever, à changer de pièce, elle économise fatigue et courbatures. Elle se rendort plus vite. L'intérêt de la proximité est indiscutable aussi pour nourrir le bébé dès qu'il se réveille, sans attendre qu'il pleure, ce qui lui apporte une grande sécurité et favorise une excellente prise du sein.
Le lit partagé peut paraître un moyen simple et efficace de repos et de sommeil, tout en allaitant Mais est-ce à favoriser ? Les avis sur la question divergent.
Certains experts le recommandent Leur chef de file est le Dr J. McKenna, Anthropologue, aux Etats-Unis (Californie). Selon lui, les bébés qui dorment avec leur mère :
- tètent plus souvent la nuit, ce qui entretient mieux la lactation et permettrait donc un allaitement plus prolongé.
Les pédiatres- réanimateurs interdisent le lit partagé Les défenseurs de cette position insistent sur deux causes majeures de mort subite auxquelles le bébé dormant dans le lit parental serait plus exposé :
- la suffocation.
Le "lit partagé" est fortement déconseillé dans certaines circonstances dangereuses Tous les experts s'accordent sur la liste de ces situations :
- prise d'un somnifère ou d'un sédatif ; - obésité de la mère et/ou du père ; - parent(s) fumeur(s) ; - parent malade ; - bébé fiévreux ; - couchage sur un canapé ou sur une literie inadaptée.
La mère doit prendre des précautions si elle souhaite allaiter la nuit en position allongée Le risque qu’elle s'endorme est en effet élevé. Il faut l’informer sur les mesures permettant de limiter les dangers au maximum :
- berceau à côté du lit pour y reposer l'enfant dès que possible ; - matelas ferme ; - ni couette ni couverture lourde ; - dispositions prises pour écarter tout risque de chute ; - bébé vêtu d’un surpyjama ou d’une turbulette ; - bébé couché sur le dos. Auteur : Dr Marie Thirion
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